• Evelyne Ferland : Vous avez 2 minu-tes ? Knuckles : J' n'ai plus de thune mais j'ai bien 2 minutes et 40 secondes à vous consacrer. Evelyne Ferland : Vous connaissez Care ? Knuckles : Non mais vous devez faire dans l'humanitaire, je présume. Petit accent québecquois... Evelyne Ferland : Effectivement mais je suis cependant recruteuse d'adhérents. Knuckles : Je vois. Parlez moi donc de Care, alors... Evelyne Ferland :[...]

    Knuckles : J'ai tendance à ne plus faire des dons. Mais en revanche, je peux éventuellement publier une partie de cette conversation... Evelyne Ferland : Si c'est votre manière de vous mobiliser... Knuckles : C'est la mienne. J'ignore à quel niveau vous intervenez mais pour éviter les détournements de fonds de toute sorte. Il serait peut-être plus judicieux que les pays donnateurs songent à demander systématiquement aux pays demandeurs de leur présenter des  projets concrets, moyennant preuves à l'appui - 2 à 3 années plus tard ; avant de leur attribuer une quelconque autre aide financière. Au moins, il y aurait  des réalisations concrètes : des routes, des ponts, des hôpitaux et moins d'affamés. Evelyne Ferland : Effectivement. Knuckles : Je dois retourner à mes occupations Marketing. Evelyne Ferland : Bonne journée. Knuckles : Merci.

    Aidez les à vaincre la pauvreté : http://www.carefrance.org


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  • Archos a confirmé hier lors d'une conférence de presse l'accord intervenu avec le Groupe Canal+ selon lequel des contenus du service de VoD Canalplay pourront être téléchargés sur les baladeurs Archos.

    CanalPlay annonce par ailleurs organiser le 21 mars le printemps du téléchargement légal. A cette occasion l'ensemble des vidéos disponibles sur le site seront à 1,99 euros pendant toute la journée du 21 mars au lieu de 3,99 et 4,99 euros.


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  • PARENTAL ADVISORY

    La trentaine approchant, il s'avère que j'appartiens à cette jeune génération montante, fin 70, début 80 ou encore surnommée celle des " Sacrifiés ". Génération aux idéaux enfouis dans un verre d'alcool mixé à quelques cachets d'anxiolitique en tous genres, Zyprexa selon les cas, Fluoxetine et 20 mg de Prozac. De plus en plus Hype à New York, working boyz and girls se shootent désormais aux AD comme s'il s'agissait de simples comprimés d'Aspirine.

    Au lyçée, un prof d'éco, une fois de plus mal sucé, m'expliquait le sourire aux lèvres que compte tenu de mon indéniable nonchalence, je passerai certainement une bonne partie de mes journées à chercher un semblant de CDI à l'APEC. Ma voisine de table quant à elle, embrasserait une grande carrière respectable de caissière à Auchan - Peignant ainsi un très joli tableau : lourd héritage cédé par nos parents.

    Après s'être défoncé corps et âmes à Dehli (entre baba-babi-balo) puis avoir jeter quelques pavets et copuler en long et en large ; ils nous ont offert un toit, une éducation, des valeurs, un avenir cauchemardesque, un zeste de chômage et pour couronner le tout, une flore particulièrement dévastée.

    Face à l'école de la vie, une fois désarmé, fragilisé et sans réel espoir. Certains s'offrent frénétiquement et ce, de manière compulsive, des séries d'intraveineuse par projection occulaire (Finale de Star Ac' en prime et histoires de moules et de crustacés, en guise de déssert). Abrutis, lobotomisés, ne se souciant guère de la disparition des péripatéticiennes dans les rues de Paris et ne se posant de surcroît aucune question existentielle. Il s'agit d'une grande majorité extrêmement visible. Une masse critique non silencieuse qui me fait comprendre régulièrement que je suis véritablement un pauvre fashionista torturé qui devrait se contenter de ce qu'il possède déjà et que la vie n'est franchement pas si mal. Merci, ça me fait vraiment une plus longue jambe.

    Un nouvel espoir s'annonce. Plus rebelle et plus revendicatrice, face à notre absence de réactivité - est la génération d'en-dessous. Ils en veulent et souhaitent refaire le monde.

    Ils se battent pour un partage plus équitable des ressources et souhaiteraient un monde plus juste et plus égalitaire. Cette relève est fondamentablement moins nihiliste que ma génération. La vie étant un perpétuel recommencement, ils finiront par faire les mêmes erreurs que nos parents. Bare-backeront à tous vents, se drogueront, tergiverseront ça et là, avant de s'auto-proclamer, quelques années plus tard : Maîtres de l'univers.

    La fonction Marketing est-elle d'utilité publique ? Pour ma part, elle demeure alimentaire et source de stimulation intellectuelle. Elle me permet de survivre en milieux hostiles, glander, me faire plaisir, draguer et dire des conneries à longueur de soirées.

    Loin d'être le mec idéal. Je fus ces derniers temps exceptionnellement arrogant, parfois aimable, moqueur et cynique ; arborant au quotidien une double - voire même, une triple personnalité.

    Libérée mais très instable, le bilan est que la femme moderne est de plus en plus remplie de contradictions. Ses exigences frôlent de nos jours, " la simplexité déconcertante ". Impossible de comprendre '' Ce que veulent les femmes ''. Seule certitude, la femme moderne a souvent une faible estime de sa petite personne.

    Se faisant régulièrement aborder par pléthores de psychopathes en tous genres. J'epprouve cependant, une certaine compassion mais un véritable malhaise lorsqu'elles ont délibérément le sentiment, qu'un homme qui s'intéresse à leur petite cause, n'entrevoit dans leur regard qu'un simple et unique trou de plus. Un orifice, un saint graal, un point de sauvegarde, une forteresse non imprenable, succeptible de nous servir accessoirement de dépanneuse, d'arrêt de bus, voire même de place de parking (surtout en période de grande disette - lorsque les chattes comme vous le savez bien, viennent à disparaître et ne courent plus les rues). A se demander pour qui les mecs, se réservent-ils en fait - Pour quelques poules élevées au grain dans le Larzac, peut-être ? C'est certes triste et un peu affligeant comme constat mais ça se passe tout simplement aujourd'hui.

    Illustration : Carmen Garcia Huerta


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  • LC
    Vidéo envoyée par knuckles

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  • Il est devenu difficile de parler de spécificiter masculine ou féminine sur le web. C'est d'ailleurs ce que confirme l'étude de Pew Internet and American Life Project. C'est vrai qu'il y a dix ans, le web était un territoire essentiellement masculin. On disait que les femmes avaient un comportement ultrarationnel sur Internet et qu'il fallait leur construire des sites fonctionnels, des sites pour gagner du temps. En fait, tout ceci est très générationnel. Les courses et les enfants ne sont plus l'apanage des femmes, qui ont un mode de vie plus proches ce celui des hommes. Le web réflète cette évolution. On ne peut plus oposer flânerie des hommes à l'industrie des femmes : pour les deux, il y a un temps pour le " surf " et un temps pour le " pratique ". Même la technique n'est plus discrimante : lorsqu'elles en ont besoin, les femmes s'en emparent. Les plus jeunes se confondent avec la " génération C ", très prodigue en contenus pour le Net, les femmes écrivent beaucoup à travers les blogs, les courriels, les SMS, elles produisent et échangent des photos, fidèles en cela à leur rôle de " gardiennes du patrimoine image ". Cette dimension de partage et de coopération correspond à une valeur féminine montante. Les marques l'ont bien compris : les dernières refontes du portail, comme enviedeplus.com de Procter&Gamble, s'appuient sur le marketing contributif.

    Source : Stratégies n° 1404 - Christine Santerilli, Coprésidente de l'agence Interactive Duke


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