• Emission consacrée à Serge GAINSBOURG qui en a écrit le scénario et les musiques. Une mince fiction sert de fil conducteur à cette autobiographie tournée dans des décors urbains aux couleurs nocturnes : GAINSBOURG engage " un fouille-merde pour enquêter sur [son double] gainsbarre ". Il reçoit ce personnage soit en tapant a la machine dans une officine vitrée située dans un passage couvert du quartier SAINT GERMAIN, soit dans des bistrots. Par ailleurs, il se promène, suivi du détective, dans les rues et les boîtes de nuit de la capitale. Au cours de ses ballades et de flash-backs, il raconte ses débuts dans les pianos bars, ses premiers succès, ses premiers rôles cinématographiques mais aussi " les gamines qui ont chanté gainsbarre " [images d'archives avec Juliette GRECO, Marianne FAITHFULL, Anna KARINA, Brigitte BARDOT, Isabelle ADJANI, Catherine DENEUVE...]. Diane DUFRESNE chante "suicide", Jane BIRKIN " ex fan des sixties ", Jo LEMAIRE  " je suis venue te dire que je m'en vais " sur un quai de gare. Serge GAINSBOURG interprète soit off soit dans diff. décors : " Mickey MAOUSS " (off) ," couleur café " (off) ," ecce homo "," la nostalgie camarade "," comic strip ", vieille canaille [avec son double au téléphone]. Il parle également d'un tableau de CRANACH : " Eve ". L'émission se termine dans l'officine vitrée ou l'artiste dicte a une secrétaire la conclusion de l'enquête " GAINSBOURG se barre et gainsbarre se bourre ". Diffusion et extraits de films et de chansons anciennes illustrent aussi cette évocation. Un trésor de 57 minutes parmi tant d'autres provenant de l'Inathèque ou lorsqu'enfin le service public se décide de se mettre au service de la culture, de la propagation du savoir et que la redevande TV finit par revêtir un sens. Il aura quand même fallut de nombreuses années pour en arriver à cette conclusion - vous pouvez à nouveau [re] garder la TV !

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  • INA

    L'Ina a ouvert jeudi dernier, ses archives au grand public avec la mise en ligne sur www.ina.fr de près de 10 000 heures de programmes audiovisuels et radiophoniques, dans le cadre d'une offre à 80 % gratuite. Selon la simulation faite à la presse, le site est très convivial, construit avec diverses possibilités de recherche : par mot-clef, par grandes thématiques, programmes, ou par sélection aléatoire. Les internautes nés à partir de 1977 peuvent demander à voir le JT du jour de leur naissance, indique Benjamin Gauzi, responsable éditorial du site. En septembre, il s'enrichira d'une rubrique " apprendre " qui viendra en complément des enseignements scolaires de la 6ème à la terminale. A partir de mai, le site proposera pour la première fois l'intégralité du procès de Maurice Papon pour complicité de crime contre l'humanité [470 heures].

    Pour la partie payante du site, c'est-à-dire les programmes considérés comme des oeuvres et pour lesquels il faut reverser de l'argent aux ayants droit, les internautes peuvent voir ou visionner les 1ères minutes d'un document avant de décider s'ils souhaitent le louer ou l'acheter par téléchargement. Les documents sont en revanche marqués afin de lutter contre le piratage. Merci et Mrd quand même !


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  • Andy et Larry Washowki, deux ex-nerds fans de comics, de jeux vidéo et de cinéma. Devenus milliardaires en dollars, suite à la sortie de leur trilogie Matrix - Andy et Larry se sont vus développer pour Joel Silver le script de V for Vendetta. Un héros terroriste luttant pour la liberté dans une Angleterre en proie au facisme. Mais depuis la sortie des deux premiers volets " Matrix ", les rumeurs pleuvent sur les frasques de Larry que l'on dit sous l'emprise d'une dominatrice SM qui le surnommerait Lana et le pousserait, à priori sur la voie du changement de sexe. Aucune raison d'y croire, si ce n'est qu'un article publié au début du mois de janvier dans Rolling Stone Magazine, balançait un énorme scoop, interviews et enquête à l'appui - racontant l'ydille entre Larry et Ilsa Strix, nouée au Dungeon, une boîte BDSM [Bondage, Discipline, Sadisme et Masochisme] de Los Angeles. Pourquoi tant de Buzz autour des frères Washowski ? Un premier long-métrage lesbien, intitulé " Bound " fut présenté au festival de Dauville en 96, puis zéro interview depuis la sortie de Matrix - ses rêveries messianiques rejoignant ou empruntées à la Prophétie des Andes de James Redfield - mêlant raves troglodytes et formatage.

    Dr Dude


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