• Vous êtes au courant ? C'est le bordel grave - ce pays. D'ailleurs tout le monde se barre. Il ne restera bientôt que des chômeurs et des retraités. Et si tout ce que l'on nous raconte depuis des années sur le déclin de la France était bidon ? Et si toute l'analyse économique à l'origine des projets de "rupture libérale", était une grosse branlette dépressive ? Plus concrètement : et si l'économiste Nicolas Baverez, l'auteur du best-seller la France qui tombe, la bible des rabat-joie réformistes, s'était juste emmêlé les pinceaux dans sa calculette ?

    C'est en tous cas ce que prétend, chiffres à l'appui, Denis Clerc, fondateur de la revue Alternatives économiques. La France est dans les choux, son PIB est à la traîne de l'Europe, affirme Baverez. Faux. Selon l'OCDE - la croissance cumulée de la France (14.6%) est plus forte que la moyenne de tous les pays européens (12.2%) rétorque Denis Clerc.

    La France est boudée par les capitaux étrangers, ses investissements productifs ont chuté de 13%, plus personne n'en fout une ramée à cause des 35 heures et, en plus, il y a 17% de pauvres chez les jeunes, rajoute Bavarez.

    Archifaux : en 2002, la France a été la deuxième destination mondiale des investissements directs à l'étranger. La baisse n'a été que de 1.7% - la productivité horaire des entreprises ne cesse d'augmenter. Il y a bien 9% (et pas 17%) de pauvres chez les jeunes - précise Denis Clerc. Alors qui croire ? L'économiste Franck Rimbert, auteur de C'est le marché, abruti ! avance une hypothèse : Le problème en économie, ce ne sont pas les chiffres, c'est de leur faire dire n'importe quoi.

    Point de vue subjectif : la croissance à l'échelle nationale n'est pas au beau fixe, c'est indéniable. Cependant je reste encore persuadé que cette crise de confiance généralisée, s'avère être une corrolaire de nombreux discours que nous sommes amenés à nous coltiner.

     

    Source : Technikart n°103 - Olivier Malnuit  - Point de vue subjectif : Knuckles Lantrowsky


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  • L'ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin estime dans un entretien au Journal du dimanche que " parce qu'il se dessine trop vite, le match Ségolène Royal-Nicolas Sarkozy est peu probable lors de l'élection présidentielle de 2007. " S'agissant de la socialiste Ségolène Royal qui lui a succédé à la présidence de la région Poitou-Charentes, il rappelle qu'il dit à tous ceux qui la cotoient qu'ils ont grand tort de la sous-estimer.

    J'ai entendu son discours sur la sécurité. Elle n'est pas maladroite, observe le sénateur UMP. Reste à savoir comment elle va concilier sa dérive droitière avec la ligne gauchisante du PS. Sans commenter la rivalité entre Nicolas Sarkozy et l'actuel chef du gouvernement Dominique de Villepin, M. Raffarin appelle son camp à prendre de la hauteur et souligne que pour durer, il faut rétablir l'esprit d'équipe. Jean-Pierre Raffarin prend toutefois ses distances avec la rupture défendue par le ministre de l'Intérieur, plaidant pour des continuités et pour la réforme tranquille face à la réforme théâtralisée et précipitée.

    Quant à savoir s'il faut s'attendre à un remaniement, il se refuse à toute perfidie et rappelle que c'est au président de la République, et à lui seul, de déterminer ce qu'il convient de faire. Un article, une information annonçant la création d'une nouvelle thématique [ Actualité ]

    Paris AP


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