• L'animateur et producteur Thierry Ardisson, sommé par France Télévisions de choisir entre la présentation de son émission phare Tout le monde en parle sur France 2 et celle de 93 - Faubourg Saint-Honoré sur Paris Première - a choisi de rester sur Paris Première, indiquait samedi le site internet du quotidien Libération. Liberation.fr publie la lettre où l'animateur annonce cette décision au président de France Télévisions, Patrick de Carolis, expliquant qu'il ne pourra appliquer la clause d'exclusivité imposée par France Télévisions.

    Patrice Duhamel - dg chargé des antennes de France Télévisions - a confirmé avoir reçu cette lettre, soulignant que l'exclusivité était un principe qui ne souffrirait pas d'exception. Thierry Ardisson confirme, dans sa lettre, avoir eu connaissance de cette décision après avoir signé son contrat avec Paris Première pour la poursuite à la rentrée de 93, Faubourg Saint-Honoré.

    Il conteste d'autre part à Paris Première le caractère de chaîne " généraliste hertzienne". " Le problème, c'est que tu changes la règle au milieu du match ", estime-t-il dans sa lettre adressée à Patrick de Carolis. Pourquoi trahirais-je Paris Première ? En 1995 - quand l'un de tes prédécesseurs m'avait déjà viré de France 2, Paris Première m'a donné du travail, souligne-t-il.

    Sur mon CV, il y a la liste des émissions que j'ai produites et/ou animées pour France 2 : Lunettes noires pour nuits blanches, Double jeu, Frou Frou, Tout le monde en parle, On a tout essayé. Tout le mal que je te souhaite, c'est que mon remplaçant en fasse autant pour la chaîne, poursuit-il. Patrice Duhamel a indiqué qu'il était inexact de dire que Patrick de Carolis a changé les règles du jeu en cours de match. Cette règle d'exclusivité, Patrick de Carolis et moi-même lui en avons parlé dès juillet 2005, comme nous l'avons déjà fait avec d'autres animateurs-producteurs. Elle a été rappelée plusieurs fois en précisant qu'elle prenait effet que dès le 30 juin 2006, ajoute-t-il.

    Source : Satellifax


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    Le Prince Charmant doucereux, l’amoureux pastel ne fait plus rêver. Bonheur rime avec fadeur. Fini l’angelot. Le sauveur est un salaud. L’angelot, assez ! "Salaud", un mot d’argot pour un homme, un vrai, un homme entier. Le salaud est moins héros qu’Eros.

    Dans un manichéisme triomphant, le mal est mâle. Vil viril. Odieusement orgueilleux. Un homme dur, un homme pur, abjectement sublime. La crapule calcule. Penseur sans se perdre en pensées. Finesse de l’homme instruit, il maîtrise le verbe. Une verve acerbe.

    Le salaud est art, aussi, un esthète de spontanéité. La profondeur de l’état brut. Instinctif incisif. Le salaud est en chacun, muré dans des tours de convenances et de bienséances. Le pauvre type n’ose ce que le salaud comme norme s’impose. Vil viril. Vénal fatal.

    Courtoisement machiavélique - respectueusement sarcastique. Il est beau - Une froideur d’indifférence - Inexplicablement ensorcelant. Supérieur il l’est, il le sait. Le salaud est magnétisme d’un charisme. Le salaud est fascination de la répulsion. Homme de contraires vous l’aurez compris. Juste irritant, simplement excitant. Fantasme incarné, l’homme qui vous prend aux tripes. L’homme qui jamais ne vous mérite - Voix suave - no compromis - Il propose - nul ne dispose -Tout est dit - Vous êtes conquis - Concentré de vices et irradiant [...]

    Délicatesse d’une supériorité. Tyler Durden, ou l’effondrement des valeurs. Une décadence toute en impertinence. La quintessence de l’Apocalypse. L’Apologie du Mâle. Tyler Durden Tyler Durden Tyler Durden Tyler Durden Tyler Durden Tyler Durden Tyler, Tyler Durden.

    This is your life This is your life You are not the clothes you wear You are not the car you drive You have to give up You have to give up I say deliver me to this swedish furniture I say you have to ... give up - Welcome to fight club if this is your first night You have to fight !

    [ Source : darkplanneur.com ]


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  • Bigre ! et dire qu’après l’expérience 2002, je m’étais promis de voter directement PS au premier tour pour éviter tout malentendu national. Voilà pourtant une esquisse de programme qui me plaît !

    J’ai lu dans Libé (je ne sais pas si Libé est toujours aussi hype qu'en Avril) que l’architecte Roland Castro, fondateur du mouvement Utopies Concrètes et aspirant candidat à la présidentielle, a des idées plutôt concrètes.

    Une fois élu, il voudrait déménager les ministères en banlieue ! Les Affaires Etrangères à la Courneuve, la Culture à Vitry, L’Intérieur à Rosny-sous-Bois, la Défense à Bobigny et l’Elysée à Saint-Denis (93) Cette idée me plaît parce que c’est une réponse plutôt intelligente (je ne dis pas que c’est la seule possible) à la crise des banlieues.

    Elle permettra de fabriquer une nouvelle attractivité de la périphérie. Il rajoute : cette opération est blanche pour les pouvoirs publics et éclatante de couleurs pour abolir la frontière du périphérique. Cette idée n’est pas si utopique qu’elle y paraît, elle est même plutôt très pragmatique. Ces déménagements vont libérer près de 150 hectares dans Paris.

    Il en garde 50 sur lesquels il propose de construire 15 000 logements sociaux. Et il vend les 100 hectares restants. Avec l’argent, il finance 30 000 logements sociaux en périphérie, plus 80 000 pour les étudiants, termine le grand tram autour de Paris, construit les nouveaux ministères. Un peu utopique mais tout de même concret le Castro.

    [ Mr A ]


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    En guise de clin d'oeil pour ce week-end qui précède une future semaine riche en reporting, je citerai Thomas McGuane : Le risque du métier en faisant de soi un spectacle qui n'en finit pas, c'est qu'à un moment donné, on achète soi-même un billet. Paradoxe du blogg.

    [ K.L ]


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